Selon les Écritures, le Royaume de Dieu sera établi sur terre lors de la seconde venue de Jésus-Christ (Daniel 7:13-14 ; Apocalypse 11:15-18). Une résurrection est prévue à ce moment-là, qui sera suivie d'autres résurrections par la suite.

L'espérance de la résurrection entre dans la foi de tous ceux qui croient au véritable Évangile (Actes 24:15 ; I Corinthiens 15:4, 11).

Mais sur quoi cette croyance repose-t-elle ? La seconde venue de Jésus-Christ est fondée sur la réalité de sa première venue. Et la résurrection qui aura lieu lors de la seconde venue de Jésus-Christ est fondée sur la réalité de la résurrection de Jésus-Christ après sa mort lors de sa première venue. Et il en est de même pour les autres résurrections dont il est question dans la Bible.

Examinons ce que la Bible révèle sur les résurrections, en commençant par la résurrection de Jésus-Christ.

Résurrection du Christ

La Bible nous dit que le salut dépend en partie de notre croyance en la résurrection de Jésus-Christ. "...si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus et Croyez dans votre cœur que Dieu l'a ressuscité des morts.tu seras sauvé. Car c'est avec le cœur que l'on croit à la justice, et c'est avec la bouche que l'on confesse au salut. Car l'Écriture dit : "Celui qui croit en lui ne sera pas confus". (Romains 10:9-11).

Mais quelles sont les preuves de la résurrection du Christ ? Aucun d'entre nous n'a réellement vu Jésus-Christ. Aucun d'entre nous n'a été témoin de la mort de Jésus-Christ, ni de la résurrection de Jésus-Christ, ni ne l'a vu vivant après sa mort.

Si vous cherchez des preuves de quelque chose qui s'est produit dans le passé, où cherchez-vous ? Aucune personne vivant aujourd'hui n'était en vie à l'époque de la guerre de Sécession aux États-Unis, qui a commencé en 1861. Comment savons-nous qu'il y a eu une guerre civile ? Ou, d'ailleurs, tout autre événement historique dont nous n'avons pas été personnellement témoins ?

La réponse est que nous recherchons des preuves documentaires. Avec suffisamment de preuves documentaires, vous pouvez avoir l'assurance, la ferme conviction, qu'un événement historique a eu lieu.

Dans le cas de la guerre de Sécession, par exemple, il existe des documents qui ont été rédigés à l'époque. Il y a eu de la correspondance qui a été préservée, des journaux intimes ont été enregistrés, il y a des récits écrits plus tard par des participants à la guerre civile, comme l'autobiographie d'Ulysses S. Grant. La photographie ayant été inventée peu avant la guerre de Sécession, il existe également des photographies de personnes et d'événements ayant un rapport avec la guerre. Il existe également des vestiges physiques des lieux où se sont déroulés les événements associés à la guerre de Sécession. Sur la base des preuves documentaires et physiques, nous pouvons conclure avec certitude que la guerre de Sécession a réellement eu lieu, même si aucun d'entre nous n'était présent pour en être témoin.

Quelles sont donc les preuves de l'existence de la résurrection de Jésus-Christ ? Nous allons examiner trois types de preuves : Le témoignage de la prophétie ; le témoignage oculaire ; et les preuves concernant la fiabilité du témoignage oculaire.

Le témoignage de la prophétie

Il y a des prophéties dans la Bible qui témoignent de la résurrection du Messie.

Commençons par le Psaume 16 : "Car tu ne laisseras pas mon âme dans le séjour des morts, et tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption" (Psaume 16:10).

Le livre des Actes des Apôtres rapporte la déclaration de Pierre concernant cette prophétie : Car David dit de lui : "J'ai toujours vu le Seigneur devant moi, car il est à ma droite, afin que je ne sois pas ébranlé. C'est pourquoi mon cœur s'est réjoui, et ma langue s'est égayée ; Et ma chair aussi reposera dans l'espérance. Car Tu ne laisseras pas mon âme dans le séjour des morts, Et Tu ne permettras pas que Ton Saint voie la corruption. Tu m'as fait connaître les chemins de la vie, Tu me combleras de joie en Ta présence'. Hommes et frères, laissez-moi vous parler librement du patriarche David, qui est à la fois mort et enterré, et dont le tombeau est encore parmi nous aujourd'hui. C'est pourquoi, étant prophète, et sachant que Dieu lui avait juré par serment que du fruit de son corps, selon la chair, il susciterait le Christ pour qu'il s'asseye sur son trône, lui, prévoyant cela, a parlé de la résurrection du Christ, disant que son âme n'a pas été laissée dans le Hadès [la tombe], et que sa chair n'a pas vu la corruption. Ce Jésus, Dieu l'a ressuscité, ce dont nous sommes tous témoins" (Ac 2, 25-32).

Saul, plus communément appelé Paul dans le Nouveau Testament, prêchant à Antioche en Pisidie sur la résurrection de Jésus-Christ, dit : "Mais Dieu l'a ressuscité des morts. Il a été vu pendant plusieurs jours par ceux qui étaient montés avec lui de la Galilée à Jérusalem, et qui sont...". Ses témoins au peuple. Et nous vous annonçons une bonne nouvelle : la promesse qui a été faite aux pères. Dieu l'a accomplie pour nous, ses enfants, en ressuscitant Jésus. Comme il est également écrit dans le deuxième psaume : "Tu es mon fils, aujourd'hui je t'ai engendré". Et pour le ressusciter d'entre les morts, pour qu'il ne retourne plus à la corruption, il a parlé ainsi : "Je te donnerai les grâces sûres de David". C'est pourquoi il dit aussi dans un autre psaume : 'Tu ne permettras pas à Ton Saint de voir la corruption.' Car David, après avoir servi sa génération par la volonté de Dieu, s'est endormi, a été enterré avec ses pères, et a vu la corruption [son corps s'est décomposé en poussière] ; mais celui que Dieu a ressuscité n'a pas vu la corruption [Jésus a été ressuscité avant que son corps ait pu se décomposer de manière significative]" (Actes 13, 30-37).

Isaïe a prophétisé sur le décèsl'ensevelissement et la résurrection du Messiecomme suit : "Car il a été retranché de la terre des vivants ; A cause des transgressions de mon peuple, il a été frappé. Et ils ont fait de son la tombe avec les méchants - Mais avec les riches à sa mortParce qu'il n'a pas commis de violence, Et qu'il n'y avait pas de fraude dans sa bouche. Mais il a plu à l'Éternel de le meurtrir, de le faire souffrir. Quand Tu as fait de son âme un sacrifice pour le péché, Il verra sa postérité, Il prolongera ses jours, Et la volonté de l'Éternel prospérera dans sa main. Il verra le travail de son âme, et sera satisfait. Par sa connaissance, Mon Serviteur juste justifiera beaucoup de gens, Car il portera leurs iniquités. C'est pourquoi je lui donnerai une part avec les grands, Et il partagera le butin avec les forts, Parce qu'il s'est donné corps et âme jusqu'à la mortIl a été compté parmi les transgresseurs, Il a porté le péché d'une multitude, Il a fait l'intercession pour les transgresseurs" (Esaïe 53, 8-12).

Le prophète Jonas fut avalé par un énorme poisson, qui le vomit au bout de trois jours et trois nuits. "Or le Seigneur avait préparé un grand poisson pour engloutir Jonas. Et Jonas resta dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits" (Jonas 1, 17).

Jésus, prophétisant avant sa mort, a dit que c'était un type de sa propre mort et de sa résurrection. "Car, de même que Jonas a passé trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson, de même le Fils de l'Homme sera trois jours et trois nuits au cœur de la terre" (Matthieu 12:40). C'est exactement l'espace de temps pendant lequel Jésus était dans le tombeau selon les Écritures (pour plus de détails, voir notre livre Quand la Pâque biblique a-t-elle lieu ?, pp. 22-24, disponible en ligne sur cogmessenger.org ou en version imprimée sur demande).

Témoignage d'un témoin oculaire

Jésus a choisi parmi ses disciples douze apôtres, dont la mission comprenait expressément celle d'être témoins de sa résurrection.

Lorsque Judas, l'un des douze, qui a trahi Jésus et s'est ensuite pendu, fut mort, on tira au sort pour déterminer, parmi deux hommes choisis, celui qui le remplacerait parmi les douze apôtres. Pierre dit : "C'est pourquoi, parmi ces hommes qui nous ont accompagnés tout le temps que le Seigneur Jésus a passé au milieu de nous, depuis le baptême de Jean jusqu'au jour où il a été enlevé d'entre nous, l'un d'entre eux doit devenir un témoigner avec nous de sa résurrection" (Actes 1:21-22).

Pierre, le jour de la Pentecôte suivant la crucifixion de Jésus, a témoigné : "Ce Jésus que Dieu a suscité et dont nous sommes tous témoins.. C'est pourquoi, ayant été élevé à la droite de Dieu, et ayant reçu du Père la promesse du Saint-Esprit, il a répandu ce que vous voyez et entendez maintenant. Car David n'est pas monté aux cieux, mais il dit lui-même : "Le Seigneur a dit à mon Seigneur : "Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied"". Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait de ce Jésus, que vous avez crucifié, à la fois le Seigneur et le Christ" (Ac 2, 32-36).

"Et avec une grande puissance, les apôtres ont donné témoin de la résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande grâce fut sur eux tous" (Actes 4:33).

Paul, qui est devenu apôtre quelque temps après la mort et la résurrection de Jésus, a rappelé ce qui suit : "D'ailleurs, frères, je vous annonce l'Évangile que je vous ai prêché, que vous avez aussi reçu et dans lequel vous tenez, par lequel aussi vous êtes sauvés, si vous retenez la parole que je vous ai annoncée - à moins que vous n'ayez cru en vain. En effet, je vous ai d'abord transmis ce que j'ai moi-même reçu, à savoir que le Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures, qu'il a été mis au tombeau et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures, et qu'il fut vu par Céphas, puis par les douze. Ensuite, il fut vu par plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont restés jusqu'à présent, mais quelques-uns se sont endormis. Ensuite, il a été vu par Jacques, puis par tous les apôtres. Enfin, en dernier lieu, il a été vu par moi aussi, comme par quelqu'un qui est né hors du temps". (I Corinthiens 15:1-8).

Paul poursuit : "... s'il n'y a pas de résurrection des morts, alors le Christ n'est pas ressuscité. Et si le Christ n'est pas ressuscité, alors notre prédication est vide et votre foi aussi est vide. Oui, et nous sommes trouvés de faux témoins de Dieu, parce que nous avons témoigné de Dieu qu'il a ressuscité le Christ, qu'il n'a pas ressuscité - si en effet les morts ne ressuscitent pas. Car si les morts ne ressuscitent pas, alors le Christ n'est pas ressuscité. Et si le Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine ; vous êtes encore dans vos péchés ! Et ceux qui se sont endormis dans le Christ ont péri. Si, dans cette vie seulement, nous avons l'espérance en Christ, nous sommes de tous les hommes les plus à plaindre. Mais maintenant, le Christ est ressuscité des morts, et il est devenu les prémices de ceux qui se sont endormis" (I Corinthiens 15, 13-20).

Quelle est la crédibilité des témoins ?

Jésus a prévenu ses disciples qu'ils seraient soumis à la persécution et au martyre pour leur dévouement envers lui.

"Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc sages comme les serpents et inoffensifs comme les colombes. Mais méfiez-vous des hommes, car ils vous livreront aux conseils et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez amenés devant des gouverneurs et des rois, à cause de moi, pour leur servir de témoignage, à eux et aux païens. Mais quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir comment et de quoi vous parlerez. Car ce que tu dois dire t'est donné à l'heure même ; car ce n'est pas toi qui parles, mais l'Esprit de ton Père qui parle en toi. Or le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; et les enfants se soulèveront contre les parents et les feront mettre à mort. Et vous serez haïs de tous à cause de mon nom. Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé" (Matthieu 10, 16-22).

Jésus assure à ses serviteurs que seul Dieu peut mettre un terme définitif à la vie d'une personne : "Et ne craignez pas ceux qui tuent le corps mais ne peuvent pas tuer [ou détruire] l'âme [la vie]. Mais craignez plutôt celui qui peut détruire l'âme et le corps dans la géhenne [...].Gehenna - l'étang de feu]" (Matthieu 10:28). "Le Seigneur tue et fait vivre ; il fait descendre au tombeau et fait apparaître" (I Samuel 2:6 ; cf. Deutéronome 32:39).

Jésus a également mis en garde ses disciples : "... les ennemis d'un homme seront ceux de sa propre famille...". Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi. Et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. Et celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi. Celui qui trouvera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la trouvera" (Matthieu 10:36-39). Il est clair que Jésus attend de ses disciples qu'ils endurent la souffrance et soient prêts à mourir si nécessaire au service du Christ.

La nuit précédant sa crucifixion, Jésus a dit solennellement à ceux qu'il avait choisis pour devenir apôtres : "Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant de vous haïr. Si vous étiez du monde, le monde aimerait les siens. Mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du monde, le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : "Le serviteur n'est pas plus grand que son maître". S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi. S'ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre" (Jean 15:18-20).

Ces témoins, sachant qu'ils seraient persécutés, voire martyrisés, ont abandonné leur vie d'avant et se sont rendus dans les régions les plus reculées de la planète pour diffuser le message de l'Évangile, y compris le témoignage de la résurrection de Jésus-Christ. Ils ont fait de grands sacrifices et ont fini par donner leur vie en témoignage de la sincérité de leurs croyances. Ils ont été persécutés dès le début, et finalement, selon la tradition, ils ont tous été martyrisés, à l'exception peut-être de Jean, qu'ils ont néanmoins cherché à tuer.

Comme Pierre et Jean se trouvaient dans le Temple de Jérusalem, Pierre dit à une foule qui s'était rassemblée, après avoir guéri un homme au nom de Jésus-Christ [ou par son pouvoir] : "Le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, que vous avez livré et renié en présence de Pilate, lorsqu'il était décidé à le relâcher. Mais vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu'on vous accorde un meurtrier, et vous avez tué le Prince de la vie, que Dieu a ressuscité des morts, ce dont nous sommes témoins". (Actes 3:13-15).

"Or, comme ils parlaient au peuple, les prêtres, le chef du temple et les sadducéens vinrent à leur rencontre, très troublés de ce qu'ils enseignaient le peuple et prêché en Jésus la résurrection des morts. Ils leur imposèrent les mains et les mirent en détention jusqu'au lendemain, car c'était déjà le soir" (Actes 4, 1-3).

" Le lendemain, les chefs, les anciens et les scribes, ainsi qu'Anne, le grand prêtre, Caïphe, Jean et Alexandre, et tous ceux qui étaient de la famille du grand prêtre, s'assemblèrent à Jérusalem. Et quand ils les eurent placés au milieu, ils demandèrent : "Par quelle puissance ou par quel nom as-tu fait cela ? Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit : "Chefs du peuple et anciens d'Israël : Si nous sommes aujourd'hui jugés pour un bienfait fait à un homme sans défense [celui qui avait été guéri], par quel moyen il a été guéri, que vous sachiez tous, et tout le peuple d'Israël, que c'est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts.C'est par Lui que cet homme se tient ici devant vous, tout entier. C'est la "pierre rejetée par vous, les bâtisseurs, qui est devenue la pierre angulaire". Il n'y a de salut en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés. Lorsqu'ils virent la hardiesse de Pierre et de Jean, et qu'ils comprirent que c'étaient des hommes sans instruction et sans formation, ils s'étonnèrent. Et ils se rendirent compte qu'ils avaient été avec Jésus. Et voyant l'homme qui avait été guéri se tenir avec eux, ils ne purent rien dire contre cela. Mais, après leur avoir ordonné de se retirer du sanhédrin, ils se concertaient entre eux, disant : "Que ferons-nous à ces hommes ? En effet, tous les habitants de Jérusalem savent qu'un miracle remarquable a été accompli par leur intermédiaire, et nous ne pouvons le nier. Mais, afin que la chose ne se répande pas davantage parmi le peuple, menaçons-les sévèrement, afin que désormais ils ne parlent plus à personne en ce nom-là. Ils les appelèrent donc et leur ordonnèrent de ne plus parler du tout ni d'enseigner au nom de Jésus. Mais Pierre et Jean, prenant la parole, leur dirent : "S'il est juste aux yeux de Dieu de vous écouter plutôt que d'écouter Dieu, c'est à vous de juger. Car nous ne pouvons pas ne pas dire ce que nous avons vu et entendu..' Après leur avoir fait de nouvelles menaces, ils les laissèrent partir, ne trouvant aucun moyen de les punir, à cause du peuple, car tous glorifiaient Dieu de ce qui s'était passé. Car l'homme sur lequel s'était accompli ce miracle de guérison était âgé de plus de quarante ans" (Actes 4, 5-22).

Malgré les menaces des autorités juives, les apôtres ont continué à témoigner de la résurrection de Jésus-Christ. "Et avec une grande puissance, les apôtres donnaient témoin de la résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande grâce fut sur eux tous" (Actes 4, 33).

Mais finalement, "le grand prêtre se leva, ainsi que tous ceux qui étaient avec lui (c'est-à-dire la secte des sadducéens), et ils furent remplis d'indignation ; ils imposèrent les mains aux apôtres et les mirent dans la prison commune" (Actes 5, 17-18).

Les apôtres furent libérés par un ange pendant la nuit, mais ils furent bientôt arrêtés de nouveau, et après avoir été amenés devant le conseil et interrogés, "... après avoir appelé les apôtres et les avoir battus, ils ordonnèrent qu'ils ne parlent pas au nom de Jésus, et les laissèrent partir. Ils s'éloignèrent donc de la présence du conseil, se réjouissant d'avoir été jugés dignes de souffrir l'opprobre pour son nom. Et chaque jour, dans le temple et dans toutes les maisons, ils ne cessaient d'enseigner et de prêcher Jésus comme le Christ" (Actes 5, 40-42).

Les persécutions ont fini par s'aggraver. Étienne, qui avait été ordonné diacre au service de l'Église, fut martyrisé, et presque tous les membres de l'Église de Jérusalem furent dispersés dans les campagnes par suite de la persécution : "Or Saul consentait à sa mort. En ce temps-là, un une grande persécution a eu lieu contre l'Église qui était à Jérusalem ; et ils étaient tous dispersés dans les régions de la Judée et de la Samarie, à l'exception des apôtres" ( Actes 8:1).

Puis le premier des apôtres à être martyrisé fut tué. "Or, vers ce temps-là, le roi Hérode étendit sa main pour harceler certains membres de l'Église. Alors il tué James le frère de Jean, avec l'épée. Et comme il voyait que cela plaisait aux Juifs, il s'empara aussi de Pierre" (Actes 12, 1-3).

Pierre a été libéré par un ange, et n'a pas été tué à ce moment-là. Mais finalement, selon des traditions éparses, tous les apôtres ont été mis à mort par la persécution, sauf peut-être Jean, comme je l'ai dit précédemment.

Paul, qui a commencé par être un persécuteur de l'Église, est devenu un apôtre de premier plan. Paul a passé sa vie à exercer son ministère auprès des Israélites et des païens, surtout des païens, en divers endroits. Il a souvent beaucoup souffert de son travail de prédication de l'Évangile, y compris de la persécution, sous forme de coups, de combats contre des bêtes, d'emprisonnement et, finalement, de martyre (II Corinthiens 11:23-33 ; I Corinthiens 15:32 ; les commentateurs ne sont pas d'accord sur la question de savoir si le terme "bêtes" dans ce dernier verset doit être pris au sens propre ou au sens figuré).

Il a écrit aux Philippiens : "J'estime en effet que tout est perdu à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai tout perdu et que je considère comme une perte, afin de gagner le Christ et d'être trouvé en lui, sans avoir ma propre justice, qui vient de la loi, mais celle qui vient de la foi au Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, afin de le connaître et d'être trouvé en lui. la puissance de sa résurrectionet la communion de ses souffrances, en me conformant à sa mort, si, par quelque moyen que ce soit, je parviens à l'amour de Dieu. la résurrection des morts" (Philippiens 3, 8-11).

Notez qu'il était motivé par le désir d'atteindre la résurrection des morts. Il croyait en la résurrection du Christ, et en la possibilité de sa propre résurrection.

Une lettre communément appelée Première épître de Clémentqui aurait été écrit vers la fin du premier siècle, mentionne le martyre de Pierre et de Paul (Première épître de Clément aux CorinthiensV ; cf. Eusèbe, Histoire de l'Église, II.XXV).

Jacques, le frère de Jésus, est devenu le chef général de l'Église du Nouveau Testament sous le Christ à un moment donné au cours du premier siècle, jusqu'à sa mort. Sa mort en tant que martyr est attestée par Josèphe, un écrivain juif du premier siècle.

Le récit que fait Josèphe de la mort de Jacques, survenue en 62 après J.-C., est généralement accepté comme non embelli et précis. Il raconte qu'après la mort du Procureur romain, Festus, et avant l'arrivée du nouveau Procureur en Judée, le Grand Prêtre, Ananus, a convoqué le Sanhédrin et a fait mettre Jacques à mort (Antiquités des JuifsJosèphe, 20.9.1 ; cf. Eusèbe, Histoire de l'ÉgliseII.XXIII).

Outre les récits du Nouveau Testament, la persécution des chrétiens au premier siècle est attestée par les auteurs romains Suétone (La vie des douze Césars/Néron, ¶ 16), Dio Cassius, et Tacite (Annales, 15.44). Certains "premiers pères", parmi lesquels Melito, Tertullien, Irénée et Hégésippe, écrivant au deuxième siècle et plus tard, mentionnent également de telles persécutions.[1] Il convient de noter que les persécutions n'étaient pas nécessairement parrainées par l'État, surtout au premier siècle. Parfois, peut-être plus souvent, il s'agissait d'actions spontanées au niveau local (Actes 13:50 ; 14:1-6 ; 17:1-15 ; 21:27-26:32).

Tous les apôtres mentionnés dans la Bible sont mentionnés dans d'autres sources anciennes, qui nous donnent quelques informations sur la façon dont ils sont morts. La mort des apôtres en tant que martyrs, en plus de ceux nommés ci-dessus, à l'exception de Jean, se trouve dans diverses sources qui rapportent des traditions anciennes sur leur mort. Certains de ces récits sont considérés par beaucoup comme peu dignes de foi.

Dans le cadre d'un projet de recherche pour sa thèse de doctorat, Sean McDowell a étudié les preuves documentaires du martyre des apôtres et a publié les résultats dans un livre, Le destin des apôtres. Dans un article ultérieur, il a résumé ses conclusions. Il a évalué la probabilité du martyre de chaque apôtre à partir des preuves disponibles, de la plus forte à la plus faible. Les martyres de Pierre, Paul, Jacques le fils de Zébédée et Jacques le frère de Jésus ont reçu la plus forte probabilité possible. Plus probable que non, le martyre de Thomas. Plus plausible que non, André. Aussi plausible que non, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Jacques fils d'Alphée, Thaddée, Simon le Zélote, Matthias ("LES APÔTRES SONT-ILS VRAIMENT MORTS EN MARTYRS POUR LEUR FOI ?" Christian Journal de recherche, vol. 39, numéro 2, 2016).

Le témoignage des Écritures du Nouveau Testament, qui est le produit du ministère de Jésus-Christ, des apôtres et de l'Église primitive, atteste que Jésus-Christ a été crucifié et qu'il est ressuscité. Elle atteste que les apôtres ont été spécifiquement chargés de témoigner de sa résurrection. On sait, grâce à des sources bibliques et extra-bibliques, que l'Église primitive a été gravement persécutée, que beaucoup de ses membres ont été tués et que plusieurs des apôtres originaux, sinon tous, ont été martyrisés (sauf Jean).

Vous devez décider par vous-même ce que vous allez croire : Que les apôtres ont menti en prétendant avoir été témoins de la résurrection, mais qu'ils ont choisi de sacrifier leur vie pour soutenir ce qu'ils savaient être un mensonge. Ou qu'ils ont réellement été témoins de la résurrection, qu'ils ont mené une vie de souffrance et qu'ils ont accepté de mourir en martyrs parce qu'ils étaient convaincus par ce dont ils avaient été témoins.

La "première" résurrection

La Bible nous dit qu'il y aura une seconde venue de Jésus-Christ. "Comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et qu'après cela vient le jugement, ainsi le Christ a été offert une fois pour porter les péchés de plusieurs. À ceux qui l'attendent avec impatience Il apparaîtra une seconde fois(Hébreux 9:27-28).

"Si, dans cette vie seulement, nous avons l'espérance en Christ, nous sommes de tous les hommes les plus pitoyables. Mais maintenant, le Christ est ressuscité des morts, et il est devenu les prémices [à proprement parler, les prémices, comme dans la traduction de Rotherham] de ceux qui se sont endormis [une métaphore pour la mort]. En effet, puisque c'est par l'homme qu'est venue la mort, c'est aussi par l'homme qu'est venue la résurrection des morts. Car, de même qu'en Adam tous meurent, de même en Christ tous seront rendus à la vie. Mais chacun dans son propre ordre : Christ, les prémices [prémices, voir note ci-dessus], puis ceux qui appartiendront à Christ à son avènement" (1 Corinthiens 15:19-23).

"Mais je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis, de peur que vous ne soyez dans la tristesse comme d'autres qui n'ont pas d'espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, de même Dieu ramènera avec lui ceux qui dorment en Jésus. C'est ce que nous vous disons, d'après la parole du Seigneur, que nous, les vivants, qui resterons jusqu'à l'avènement du Seigneur, ne devancerons nullement ceux qui dorment. Car le Seigneur lui-même descendra du ciel avec un cri de joie, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu. Et les morts en Christ ressusciteront les premiers. Puis nous, les vivants qui seront restés, nous serons enlevés avec eux sur les nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs. Et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur" (1 Thessaloniciens 4, 13-17).

Notez que l'on parle des morts comme étant endormis. Un meilleur rendu, plus fidèle à l'original, de 1 Thessaloniciens 4:14, est : "... Dieu, par Jésus, ramènera avec lui ceux qui dorment." Ou comme c'est dans la traduction de Conybeare et Howson, "car si nous croyons que Jésus est mort et ressuscité, ainsi aussi Dieu, par Jésus, ramènera avec lui ceux qui dorment." Notez qu'il s'agit de ceux qui sont maintenant morts, endormis, pour ainsi dire, dans leurs tombes. Pourtant, ils accompagneront le Christ lorsqu'il descendra sur la terre. Le seizième verset nous dit que lorsque la trompette de Dieu sonnera, les morts seront ramenés à la vie. Les chrétiens vraiment convertis et fidèles, qui sont en vie, seront pris - note - avec les morts nouvellement ressuscités. Les saints ressuscités s'élever de la terre pour rencontrer le Christ dans les airs lors de sa descente sur la terre. Les saints accompagneront ensuite Jésus lorsqu'il partira combattre les nations et qu'il descendra finalement sur le mont des oliviers.

"Or, après avoir dit ces choses, comme ils regardaient, il fut enlevé, et une nuée le déroba à leur vue. Et comme ils regardaient fixement vers le ciel pendant qu'il montait, voici que deux hommes se tenaient près d'eux, vêtus de blanc, qui dirent aussi : "Hommes de Galilée, pourquoi vous tenez-vous là à regarder vers le ciel ? C'est ce même Jésus, qui a été enlevé au ciel d'avec vous, viendra ainsi de la même manière que vous l'avez vu aller au ciel. Puis ils sont retournés à Jérusalem de la montagne appelée Olivet [Mont des Oliviers, comme dans plusieurs traductions], qui est près de Jérusalem, à une distance d'un jour de sabbat'" (Actes 1, 9-12).

"Voici, le jour du Seigneur vient, Et votre butin sera partagé au milieu de vous. Car je rassemblerai toutes les nations pour combattre Jérusalem ; La ville sera prise, les maisons pillées, les femmes violées. La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas retranché de la ville. Alors le Seigneur sortira Et combattra ces nations, Comme il combat au jour du combat. Et en ce jour-là Ses pieds se tiendront sur le mont des Oliviers.qui fait face à Jérusalem, à l'est. Et le mont des Oliviers se fendra en deux, D'est en ouest, Faisant une très grande vallée ; Une moitié de la montagne se déplacera vers le nord Et une moitié vers le sud. Alors vous fuirez par la vallée de ma montagne, Car la vallée de la montagne ira jusqu'à Azal. Oui, vous fuirez comme vous avez fui le tremblement de terre au temps d'Ozias, roi de Juda. Ainsi viendra le Seigneur mon Dieu, Et tous les saints avec toi [ou lui].comme le lisent certains manuscrits, voir Gill's Commentaire]" (Zacharie 14:1-5).

"Et je vis des trônes ; et ils s'assirent dessus, et le jugement leur fut donné ; et les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus, et à cause de la parole de Dieu ; et ceux qui n'avaient pas rendu hommage à la bête ni à son image, et qui n'avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main ; et ils vécurent et régnèrent avec le Christ pendant mille ans ; le reste des morts ne vécut pas jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. C'est la première résurrection" (Apocalypse 20:4-5, traduction Darby)." "D'autres aussi, outre les martyrs, ont participé à la victoire du Christ, ceux qui ont refusé d'adorer la bête ou de porter sa marque comme en 13:15 ; 14:9 et suivants ; 16:2 ; 19:20" (Robertson, Images de mots dans le Nouveau Testament).

"Alors le royaume et la domination, Et la grandeur des royaumes sous le ciel entier, Seront donnés au peuple, aux saints du Très-Haut. Son royaume est un royaume éternel, Et toutes les dominations le serviront et lui obéiront" (Daniel 7:27).

La "deuxième" résurrection

Si la première résurrection est souvent évoquée parmi ceux qui professent le christianisme, une autre résurrection est moins connue. Il s'agit de ce qui a souvent été appelé la "deuxième" résurrection parmi les membres de l'Église de Dieu. La Bible ne l'appelle pas réellement la deuxième résurrection, mais il s'agit de la résurrection générale qui suit la période initiale de 1000 ans du règne du Christ sur la terre.

Entre autres choses, le "dernier grand jour" de la fête représente la seconde résurrection et les événements associés.

Parlez aux enfants d'Israël, et dites : "Le quinzième jour de ce septième mois sera le La fête des Tabernacles pendant sept jours au Seigneur. Le premier jour, il y aura une sainte convocation. Vous ne ferez aucun travail habituel à cette occasion. Pendant sept jours, tu offriras à l'Éternel un sacrifice consumé par le feu. Le huitième jour vous aurez une sainte convocation, et vous offrirez à l'Éternel un sacrifice consumé par le feu. C'est une assemblée sacrée, et vous n'y ferez aucun travail habituel" (Lévitique 23:34-36).

Notez que la fête des Tabernacles proprement dite dure sept jours, et que le huitième jour, qui suit immédiatement, est un jour saint, ou sabbat annuel, et constitue techniquement une fête distincte, ayant sa propre signification d'un point de vue prophétique.

La Bible enseigne clairement que chacun qui a vécu et est mort dans la chair sera à un moment donné ressuscité. Mais pas tous en même temps. "Car, de même qu'en Adam tous meurent, de même en Christ tous sera rendu vivant. Mais chacun selon son propre ordre " (I Corinthiens 15, 22-23).

"Ne vous étonnez pas de cela, car l'heure vient à laquelle tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et sortiront - ceux qui ont fait le bien, pour la résurrection de la vie, et ceux qui ont fait le mal, pour la résurrection de la condamnation [ou jugement]" (Jean 5, 28-29).

Pour ceux qui ne seront pas ressuscités au moment de la seconde venue du Christ, il y aura une résurrection pour le jugement. Pour la plupart, il s'agira de la résurrection décrite par le dernier grand jour.

Jésus illustrait l'importance de cette fête, le dernier grand jour, lorsqu'il était venu à Jérusalem pour la fête des Tabernacles. "Le dernier jour, ce grand jour de la fête, Jésus, debout, s'écria : "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son cœur, comme l'a dit l'Écriture". (Jean 7:37-38).

La résurrection physique qui se produira à l'époque décrite par le dernier grand jour est évoquée de manière assez détaillée dans Ézéchiel.

"La main du Seigneur se posa sur moi et me fit sortir dans l'Esprit du Seigneur, et me déposa au milieu de la vallée, qui était pleine d'ossements. Il me fit passer à côté d'eux tout autour, et voici qu'il y en avait beaucoup dans la vallée ouverte, et ils étaient vraiment très secs. Il me dit : " Fils d'homme, ces os peuvent-ils vivre ? Je lui répondis : "Seigneur Dieu, tu le sais". Il me dit encore : "Prophétise à ces os, et dis-leur : "Ossements secs, écoutez la parole du Seigneur ! Ainsi parle le Seigneur Dieu à ces os : "Je vais faire entrer en vous un souffle, et vous vivrez. Je mettrai des nerfs sur vous et je ferai venir de la chair sur vous, je vous couvrirai de peau et je mettrai un souffle en vous, et vous vivrez. Alors vous saurez que je suis le Seigneur.''". Je prophétisai donc comme on me l'avait ordonné ; et comme je prophétisais, il y eut un bruit, et soudain un cliquetis ; et les os se rapprochèrent, os contre os. En effet, comme je regardais, les tendons et la chair les recouvraient, et la peau les recouvrait ; mais il n'y avait pas de souffle en eux. Il me dit : "Prophétise au souffle, prophétise, fils de l'homme, et dis au souffle : "Ainsi parle le Seigneur Dieu : "Viens des quatre vents, souffle, et souffle sur ces morts, afin qu'ils vivent"". Je prophétisai donc comme Il me l'avait ordonné, et le souffle entra en eux, et ils vécurent, et se tinrent sur leurs pieds, une armée extrêmement nombreuse. Il me dit alors : "Fils d'homme, ces os, c'est toute la maison d'Israël. Ils disent en effet : "Nos os sont desséchés, notre espérance est perdue, et nous sommes nous-mêmes exterminés !". C'est pourquoi prophétise et dis-leur : "Ainsi parle le Seigneur Dieu : "Voici, ô mon peuple, J'ouvrirai vos tombeaux, je vous ferai sortir de vos tombeaux, et je vous ferai entrer dans le pays d'Israël. Alors vous saurez que Je suis le Seigneur, quand J'aurai ouvert vos tombeaux, ô Mon peuple, et que Je vous aurai fait sortir de vos tombeaux. Je mettrai mon Esprit en vous, et vous vivrez, et je vous placerai dans votre pays. Alors vous saurez que c'est moi, le Seigneur, qui l'ai dit et qui l'ai accompli, dit le Seigneur."'" (Ézéchiel 37:1-14).

Ceux dont il est question dans cette prophétie sont des descendants d'Israël. Mais ils ne sont qu'une partie de tous les morts de toutes les nations et tribus qui seront ressuscités à ce moment-là à la vie physique, pour qu'on leur enseigne la vérité, et qu'on leur donne une chance d'apprendre, et de se repentir de leurs péchés, de recevoir le Saint-Esprit, et de prouver par leurs œuvres qu'ils seront fidèles.

"Puis je vis un grand trône blanc et Celui qui était assis dessus, de la face duquel la terre et le ciel s'enfuirent. Et il n'y avait pas de place pour eux. Et je vis les morts, petits et grands, debout devant Dieu, et des livres [les Écritures] furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, qui est le Livre de la vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d'après ce qui était écrit dans les livres. La mer rendit les morts qui étaient en elle, et la mort et le séjour des morts [la tombe] rendirent les morts qui étaient en eux. Et ils furent jugés, chacun selon ses œuvres" (Apocalypse 20:11-13).

Jésus a dit : "Il est écrit dans les prophètes : "Et tous seront enseignés par Dieu. C'est pourquoi tous ceux qui ont entendu [mieux traduit "entendent"] et appris [mieux "apprennent" ou "apprennent"] du Père viennent à moi" (Jean 6:45). La traduction Concordant le rend ainsi : " Tous ceux donc qui entendent de la part du Père et qui apprennent la vérité viennent à Moi. " "Il ne suffit pas d'entendre la voix de Dieu. Il faut y prêter attention, l'apprendre et le faire. Il s'agit là d'une réponse volontaire. Celle-ci vient inévitablement au Christ" (Robertson, Images de mots dans le Nouveau Testament).

Jésus a expliqué plus loin : "En vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle" (Jean 6:47). Le mot grec traduit par "croit" est πιστευων (pisteuōn), participe présent actif de πιστεύω (pisteuō). Le participe présent, ou "participe continu", du grec biblique (koine) décrit en continu action (cf. Mounce, Les bases du grec biblique1993, p. 240-241). La traduction littérale de Young rend l'expression "Celui qui croit en moi". Le type de croyance auquel Jésus fait référence est une foi vivante et durable, une foi qui produit les fruits de la justice (cf. Matthieu 3:8-10 ; 7:16-21 ; 13:18-23 ; Jean 15:1-10).

Un mot grec sous la forme d'un "participe présent", tel que pisteuōn, est communément appelé un participe "présent", parce que cette forme est construite sur le radical du verbe au présent. Une telle nomenclature peut être trompeuse. On peut être amené à : " ...déduire que le participe présent décrit une action se déroulant dans le temps présent, ce qui n'est pas forcément le cas. Il décrit une action continue.... il n'y a aucune signification temporelle au participe" (Mounce, p. 241). Le fait est que la déclaration de Jésus s'applique à toute personne qui développe une foi durable telle que décrite ci-dessus, que ce soit maintenant ou dans le futur.

Ceux qui seront ramenés à la vie lors de la "seconde résurrection" auront l'occasion d'être enseignés et de développer cette foi. Les morts ressuscités à ce moment-là auront une pleine opportunité de salut, et d'accomplir leur destinée donnée par Dieu en tant qu'enfants faits à l'image de Dieu, partageant sa vie, la vie éternelle, dans le Royaume de Dieu.

Troisième résurrection

Il y a encore une autre résurrection qui est implicite dans la Bible. On y fait parfois référence comme à la "troisième" résurrection, bien que ce terme n'apparaisse nulle part dans la Bible.

Il s'agit de la résurrection de ceux qui sont jugés incorrigibles en cet âge. La Bible parle de la destruction des incorrigibles méchants dans l'étang de feu. "Et ne craignez pas ceux qui tuent le corps mais ne peuvent tuer l'âme. Mais craignez plutôt Celui qui peut détruire l'âme et le corps dans la géhenne [l'étang de feu]" (Matthieu 10:28).

Jésus a prévenu que certains seraient exclus du royaume des cieux. "Et moi, je vous dis que beaucoup viendront de l'est et de l'ouest, et s'assiéront avec Abraham, Isaac et Jacob dans le royaume des cieux. Mais les fils du royaume seront chassés dans les ténèbres du dehors. Il y aura des pleurs et des grincements de dents" (Matthieu 8:11-12).

Les "fils du royaume" qui seront jetés dans les ténèbres extérieures sont ceux qui, connaissant la vérité, se sont endurcis contre elle au point d'être incorrigibles.

"Quand le maître de maison se sera levé et aura fermé la porte, et que vous commencerez à vous tenir dehors et à frapper à la porte en disant : 'Seigneur, Seigneur, ouvre-nous', et qu'il vous répondra : 'Je ne te connais pas, d'où tu es', vous vous mettrez à dire : 'Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné dans nos rues'. Mais Il dira : "Je vous le dis, je ne vous connais pas, d'où vous êtes. Retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d'iniquité". Il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et vous-mêmes chassés" (Luc 13:25-28).

Dans la parabole de Lazare et de l'homme riche, ce dernier affronte l'étang de feu dès qu'il est ressuscité : "L'homme riche aussi mourut et fut enseveli. Et comme il était dans les tourments du séjour des morts, il leva les yeux et vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Il s'écria : "Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse la langue, car je suis tourmenté dans [on pourrait traduire par, ou devant] cette flamme". Mais Abraham dit : "Mon fils, souviens-toi que tu as reçu tes biens de ton vivant, et Lazare ses maux ; mais maintenant il est consolé et toi tu es tourmenté. Et en plus de tout cela, il y a entre nous et vous un grand fossé, de sorte que ceux qui veulent passer d'ici à vous ne le peuvent pas, et que ceux de là-bas ne peuvent pas non plus passer chez nous'". (Luc 16:22-26). Le "grand fossé" est le fossé, ou la séparation entre ceux qui reçoivent la vie éternelle dans le royaume de Dieu, et ceux qui subiront la "seconde mort" dans le lac de feu. Pour une explication plus détaillée de cette parabole, voir l'article "Lazare et l'homme riche" à cogmessenger.org.

On peut fouiller sa conscience jusqu'au point de non-retour. Quand est-ce qu'on atteint ce point ? Dieu jugera. Mais nous serions sages de prendre garde.

"Car si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une certaine attente craintive du jugement, et une colère ardente qui dévorera les adversaires. Quiconque a rejeté la loi de Moïse meurt sans pitié sur la déposition de deux ou trois témoins. De quel pire châtiment, pensez-vous, sera jugé digne celui qui a foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui a considéré comme une chose commune le sang de l'alliance par lequel il a été sanctifié, et qui a insulté l'Esprit de grâce ? Car nous connaissons celui qui a dit : "A moi la vengeance, à moi la rétribution", dit le Seigneur. Et encore : "Le Seigneur jugera son peuple. C'est une chose effrayante que de tomber entre les mains du Dieu vivant. Mais rappelez-vous les jours passés où, après avoir été illuminés, vous avez enduré un grand combat dans la souffrance, d'une part pendant que l'on vous donnait en spectacle par des opprobres et des tribulations, d'autre part pendant que vous deveniez les compagnons de ceux qui étaient ainsi traités ; car vous avez eu pitié de moi dans mes chaînes, et vous avez accepté avec joie le pillage de vos biens, sachant que vous avez dans le ciel une possession meilleure et durable. Ne rejetez donc pas votre confiance, qui a une grande récompense. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir fait la volonté de Dieu, vous receviez la promesse : "Encore un peu de temps, et celui qui vient viendra, et il ne tardera pas". Or le juste vivra par la foi ; mais si quelqu'un se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui". Or, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour aller à la perdition, mais de ceux qui croient pour le salut de l'âme" (Hébreux 10:26-39).

Si vous voulez plaire à Dieu, si vous voulez vraiment être dans son royaume, et si vous êtes prêt à suivre le Christ là où il vous conduit, vous n'êtes pas devenu incorrigible, et vous ne le deviendrez probablement pas, tant que vous persisterez à chercher à plaire à Dieu. Une personne incorrigible ne se soucie généralement pas de son sort et est inaccessible. C'est pourquoi elle est incorrigible, car rien de ce qui est dit ou fait ne l'incitera à se repentir.

Les incorrigibles sont ceux qui ne se repentiront en aucun cas, ils ne peuvent donc pas être dans le royaume de Dieu, car ils le gâcheraient pour tous les autres. C'est pourquoi le Christ dit : "Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le Livre de Vie fut jeté dans l'étang de feu" (Apocalypse 20:15).

"Celui qui vaincra héritera de toutes choses, et je serai son Dieu et il sera mon fils. Mais les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs auront leur part dans l'étang ardent de feu et de soufre, qui est la seconde mort" (Apocalypse 21:7).

Dieu est miséricordieux envers tous. Il veut donner à chaque être humain toutes les chances possibles d'avoir la vie éternelle (II Pierre 3:9). Tous ceux qui lisent ces lignes ont cette possibilité maintenant. Nous pouvons être dans la meilleure résurrection, à laquelle parviendront ceux qui resteront fidèles à Dieu en cet âge, comme le dit Hébreux 11:35. C'est la première résurrection, celle qu'il faut préférer à la deuxième, et certainement à la troisième. Efforcez-vous de tirer le meilleur parti de votre chance d'être avec le Christ dans son royaume lorsqu'il reviendra sur la terre, comme étant parmi ceux qui ont le privilège d'être dans la première résurrection.

Notes :

[1] Pour les discussions concernant la persécution des chrétiens sous l'empereur romain Domitien, voir ce qui suit : "L'occasion de la persécution de Domitian," Donald McFayden ; "La persécution sous Domitien", Eusèbe, Histoire de l'Église; "La deuxième persécution, sous Domitien, en 81 après J.-C.," Le livre des martyrs de Fox; "Domitien a-t-il persécuté les chrétiens ?" Arthur M. Ogden, Ferrel Jenkins ; "La persécution présumée par Domitien," Essais sur l'histoire du christianisme primitifElmer Truesdell Merrill, MacMillan, 1924.

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