Le bien et le mal : Qui décide ?

Lorsque Abraham Lincoln est investi président des États-Unis le 4 mars 1861, sept États du Sud ont déjà déclaré leur sécession de l'Union. Malgré ce que vous avez pu entendre ou lire à l'inverse, la raison de la sécession était la question de l'esclavage. Lincoln l'a déclaré dans son discours inaugural : "Une partie de notre pays pense que l'esclavage est droiteet doit être étendu, tandis que l'autre croit qu'il est mauvaiset ne doit pas être étendu. C'est le seul litige de fond."

Si la question de savoir si l'esclavage devait être étendu ou non était la question politique immédiate du moment, la contestation était en réalité plus profonde. De nombreux abolitionnistes estimaient que l'esclavage tel qu'il existait aux États-Unis à l'époque était une faute morale, un mal qui devait être non seulement limité mais aboli. De nombreux abolitionnistes avaient en fait soutenu la proposition, dans les années 1840, selon laquelle les États favorables à l'abolition de l'esclavage devaient se séparer du Sud (fr.wikipedia.org, "Secession in the United States", consulté le 17 juillet 2020).

Il y avait deux visions radicalement différentes, comme l'a dit Lincoln, du bien et du mal. Qui doit décider de ce qui est bien ou mal ?

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